NB: Toutes les phrases sont bissées (2 par 2), suivant le modèle du refrain qui débute et clôt la chanson.
En la plaza de mi pueblo
dijo el jornalero al amo:
En la plaza de mi pueblo
dijo el jornalero al amo:
"nuestros hijos nacerán
con el puño bien cerrado".
nuestros hijos nacerán
con el puño bien cerrado".
Y esta tierra, que no es mía,
esta tierra, que es del amo,
la riego con mi sudor
la trabajo con mis manos.
Pero dime, compañero,
si estas tierras son del amo,
¿por qué nunca le hemos visto
trabajando en el arado?
Con mi arado abro los surcos
con mi arado escribo yo
paginas sobre la tierra
de miseria y de sudor.
Que mi voz suba los montes,
Que mi voz baje al barranco.
Que todos los jornaleros
se apoderen de los campos
En la plaza de mi pueblo
dijo el jornalero al amo:
En la plaza de mi pueblo
dijo el jornalero al amo:
"nuestros hijos nacerán
con el puño bien cerrado".
nuestros hijos nacerán
con el puño bien cerrado".
Sur la place de mon village,
dit le journalier au maître:
Sur la place de mon village,
dit le journalier au maître:
"nos enfants naîtront
avec le poing levé".
"nos enfants naîtront
avec le poing levé".
Et cette terre, qui n'est pas la mienne,
cette terre, qui est celle du maître,
je l'arrose avec ma sueur,
je la travaille avec mes mains.
Mais dis moi, camarade,
si ces terres sont celles du maître,
pourquoi nous ne l'avons jamais vu
travaillant la charrue?
Avec mon soc, moi j'ouvre les sillons
avec mon soc, moi seul écris
des pages sur cette terre
de misère et de sueur.
Que ma voix monte dans les montagnes,
Que ma voix descende dans le ravin;
Que tous les travailleurs
S'approprient les champs
Sur la place de mon village,
dit le journalier au maître:
Sur la place de mon village,
dit le journalier au maître:
"nos enfants naîtront
avec le poing levé".
"nos enfants naîtront
avec le poing levé".